Comme ça c'est impossible

La Real a perdu 2-1 contre l'Atlético de Madrid au Cívitas Metropolitano dans un match hautement conditionné par la performance de l'arbitre : un penalty en faveur de l'équipe de Saint-Sébastien que, après l'appel du VAR, l'arbitre n'a pas indiqué et un autre, dans le Dernière ligne droite en faveur des locaux, qui n'ont pas hésité à siffler.

Le Txuri Urdin est bien entré dans le match, avec quelques occasions très dangereuses. Barrene parvenait à marquer sur une bonne passe d'Oyarzabal, mais il était un peu trop tôt. L'attaquant d'Eibar se procurait également une occasion sur un centre de la gauche qui passait de peu à côté, alors qu'il était hors-jeu. Les Colchoneros montaient en puissance au fil des minutes et, après quelques avertissements de Llorente et De Paul, Samu Lino ne commettait pas d'erreur dans un face-à-face sur un long ballon de Koke qu'il terminait par une frappe au premier poteau. Griezmann a eu deux autres occasions de creuser l'écart, mais sans succès. De Paul, dans un mouvement répété, a également eu l'occasion de mettre l'équipe locale sur la voie de la victoire, mais son tir a heurté le poteau. La meilleure occasion de la Real est survenue juste avant la mi-temps, lorsque le centre de Take a été repris de la tête par Oyarzabal. 

Lors de la première action après la pause, les Colchoneros ont de nouveau eu une occasion claire de marquer sur un coup franc de Griezmann qui a été dévié par Witsel et qui s'est écrasé sur le poteau. Le match reprenait  avec des occasions pour les deux équipes. Brais avait sa chance sur une frappe lointaine du pied gauche qu'Oblak captait. Morata, sur une contre-attaque, testait un Remiro très sûr. La meilleure occasion d'Oyarzabal est venue d'une frappe du pied droit en pivot qui s'est écrasée sur le poteau. Brais, d'une tête sur corner, est passé tout près d'une nouvelle égalisation. Cette tête a d'ailleurs touché la main de Morata et l'arbitre, après l'appel logique de la VAR, a décidé de ne pas la siffler. Incompréhensible. Et finalement, à force d'insister, l'égalisation est venue sur une belle passe décisive de Carlos Fernández que le capitaine, en un contre un et sans s'énerver, n'a pas raté. Le match semblait se diriger vers un match nul mais, cette fois, l'arbitre n'hésitait pas et accordait un penalty à l'équipe locale. Griezmann, des onze mètres, ne manque pas de donner la victoire aux locaux. Défaite après un penalty pour une main non sifflée en faveur de la Real et une autre main pour l'Atlético, cette fois oui, il n'y a pas eu d'hésitation pour le siffler. Impossible. Une pause pour les équipes nationales afin de déconnecter et de se concentrer sur la suite. Aurrera Reala !

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